La digitalisation et la valeur ajoutée dans le Facility Management

Jérôme Paquot

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INTERVIEW Jérôme Paquot - FM Magazine 39 –septembre 2024

Dans un secteur en pleine transformation, la digitalisationdevient un levier essentiel pour offrir des services de Facility Managementtoujours plus adaptés et performants. Dans cet article publié par FMMagazine, Jérôme Paquot, responsable chez XLG, partage son expertise surl’impact des nouvelles technologies et de l’IA dans la gestion des bâtiments etdes services associés. De la customisation des outils digitaux pour répondreaux besoins spécifiques des clients, à l’intégration de solutions innovantescomme l’IA conversationnelle et la robotique, il aborde les défis etopportunités de cette digitalisation pour créer de la valeur ajoutée réelle.Explorez comment XLG utilise ces avancées pour renforcer la qualité,l’efficacité et la personnalisation de ses services de Facility Management.

Jérôme Paquot / XLG – « La digitalisation aidesouvent plus le prestataire de Facility que son bénéficiaire, le client. Ceconstat posé, nous nous sommes demandé comment notre stratégie dedigitalisation pourrait aussi créer de la valeur pour le client final.Clairement, cela nécessitait une forme de customisation de nos outils pour nosclients. C’est-à-dire intégrer leurs besoins réels en fonction de leursspécificités en IT, locaux, normes de sécurité, etc. Nos apps mobile dédiéespermettent de définir avec eux les maintenances préventives et curativesnécessaires et de leur offrir un reporting sous forme de dashboard qui reprendLEURS indicateurs de performance. Cette déclinaison sur mesure de nos outilscrée vraiment de la valeur pour le client. À chaque nouveau projet est associéeune solution technique et digitale spécifique qui permet d’élaborer en amontdes plannings précis et de préprogrammer les ressources nécessaires. »

J.P. - « L’IA n’a encore produit aucunerévolution. Open AI 4.0 est cependant prometteuse au niveau del’amélioration du conversationnel audio. Dans cette nouvelle version, l’humainpeut interrompre l’IA en cours de conversation et celle-ci s’adapte au discoursde la personne en temps réel. Cela ouvre des perspectives pour le contactdirect de l’IA avec des collaborateurs sur le terrain via leur GSM, à propos duplanning, des travaux en cours, du pointage... D’autre part, la prise par l’IAd’un maximum d’appels téléphoniques et de demandes liées à des données vaexploser partout. Autre projet à l’étude : la communication mains-librespour nos ouvriers sur le terrain. L’IA permettra de converser avec eux vialeurs airpods. La technologie va fortement améliorer le conversationnel, avecen bonus la dimension multilingue. Nous misons aussi sur l’IA pour intégrer unmaximum de variables dans l’établissement de planning de tournées des équipesen différents lieux. Des logiciels calculeront les meilleurs trajets et l’IAaidera à fixer tous les paramètres nécessaires aux interventions. »

J.P. - « Pour le FM, chez XLG comme chez nosclients, la clé de voûte est le planning et sa gestion optimale. XLG en connaîtun bout en tant qu’expert en équipes volantes et travail multisites. Depuisjanvier, l’ONSS a lancé l’obligation Checkinatwork. Tous nos nettoyeurs doiventpointer en début et fin de service. L’ONSS a mis à dispo une appli que nousavons intégrée dans notre ERP. Cela améliore le suivi des 2000 personnesque nous mettons chaque jour au travail. Nos clients peuvent faire de même.Nous testons nos nouveaux outils toujours d’abord en interne. Telles nos« feuilles de passage » dotées de puces NFC et de QR Code destinés ànos techniciennes de surface en charge du nettoyage de zones comme sanitaires,cuisines, etc. Elles glissent leurs smartphones devant ces puces NFC. Celagénère un tag qui enregistre leur passage. Ensuite, quiconque peut scanner leQR code pour savoir quand le local a été nettoyé et laisser un feedbackpositif, ou négatif, une question, … Le FM peut se servir de ces infos pouraméliorer le service. »

J.P. – « La robotique évolue mais reste très coûteuse.Côté tests de nettoyage automatisé de supermarchés, les robots n’y arriventtoujours pas de manière totalement autonome. Il faut toujours une présencehumaine. Idem du côté des robots aspirateurs dans les bureaux, les résultatssont mitigés. En fait, la robotisation ne peut marcher que dans une approcheintégrée. C’est à dire que les bâtiments soient pensés dès le départ pouraccueillir des robots. »

 

Text Fernand Letist et Tilly Baekelandt - Découvrez l’article complet sur fm-magazine.be